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Croissance, démographie et inflation : quelle équation ?

Madagascar n’atteindra pas fin 2015 son objectif de taux de croissance économique de 5% selon la Banque Mondiale. Avec peine elle devrait atteindre 3,3%.
Dans le même temps la croissance démographique se maintient autour de 3%.

Les conditions sont donc encore loin d’être réunies pour permettre une réelle amélioration du niveau de vie de la population et l’émergence d’une classe moyenne suffisamment nombreuse et qualifiée. Or l’émergence de cette classe moyenne, comme on l’a vu partout sur la planète, est la clé pour assurer développement économique, stabilité politique et finalement une sortie de l’impasse dans laquelle le pays s’est enfermé depuis des décennies. Ceci est d’autant plus préoccupant que la maigre croissance économique est loin de bénéficier au plus grand nombre et que l’Etat ne dispose toujours pas des rentrées fiscales lui permettant de financer pour la collectivité les équipements d’infrastructures (routes, énergie, santé, éducation…) qui font tant défaut…

Facteur aggravant, l’année 2015 devrait voir l’inflation largement dépasser la prévision qui était de 7%. Déjà à la fin du premier semestre elle a atteint les 8%. Il est vrai que la succession de catastrophes naturelles qui ont frappé l’île durant les premiers mois (inondations, cyclones…) expliquent une part notable de la hausse des prix. Le second semestre a quant à lui été déjà marqué par la capacité de certains malgaches à poursuivre l’œuvre d’autodestruction avec les grèves d’Air Madagascar et de la Jirama (la compagnie publique d’électricité) qui ont évidemment un effet dévastateur sur le tourisme et les entreprises, sans compter l’effet d’éviction sur le maigre budget de l’Etat.

La conclusion demeure donc inchangée : 90% des malgaches demeurent sous le  seuil de pauvreté (si l’on considère celui-ci sur la base d’un revenu de moins de 2 euros par jour).

Dans ce tableau peu encourageant Esperanza cherche à apporter sa petite contribution pour tenter d’en sortir :
- avec les achats effectués sur les marchés locaux pour les cantines (plutôt que des produits d’importation),
- la rémunération des cuisinières des écoles,
- les achats par nos centres de la spiruline produite localement par le centre Fanantenana (plutôt que l'achat de produits nutritionnels d'importation coûteux),
- qui permettent le financement d’une dizaine de salariés dont la rémunération augmente régulièrement grâce aux bons résultats,
- la contribution à l’écolage pour financer la rémunération des enseignants et leurs repas dans les cantines aux cotés des enfants…).



 


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