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L'absence d'un réseau routier : principal frein au développement

Les volontaires qui partent en mission pour Esperanza le savent bien. Lors de leur préparation au départ nous employons souvent la formule : "A Madagascar il ne faut pas penser les déplacements en termes de kilomètres mais en heures...". 

Il suffit pour en avoir un aperçu de visionner par exemple les vidéos de notre galerie YouTube consacrées à Ambinanindrano. La piste improbable des 58 kilomètres qui peuvent nécessiter 6 heures de transport depuis Ambositra avec des mobylettes dont les jeunes chauffeurs sont des virtuoses, atteste de l'isolement que subissent les populations de ces villages coupés du monde. Ne parlons même pas des voies ferrées, inexistantes alors que dans les haut-plateaux elles pourraient constituer un formidable axe de transport de marchandises (la seule petite ligne qui subsiste sur la côte est avec son fonctionnement très aléatoire ne peut avoir qu'un rôle anecdotique et au mieux touristique).  Dans ce contexte on voit bien l'importance du déploiement des télécommunications avec la téléphonie mobile et internet qui relient ces populations au reste du pays. Mais l'isolement demeure et plombe toute possibilité de développement des échanges.
Un article publié sur le site de France TV info présente le sujet.

 

" Le réseau routier de Madagascar compte parmi les moins développés au monde. La plupart des routes dites nationales sont en grande partie des pistes en terre, les voies bitumées sont pour la plupart truffées de nids de poule. La situation s’aggrave chaque année avec la saison cyclonique.

Un indicateur met en évidence le sous-développement : il s’agit de l’indice d’accessibilité rurale. Il mesure la proportion des habitants vivant à moins de deux kilomètres d’une route praticable. A Madagascar cette proportion est de 11,4%17 millions de malgaches ne sont pas connectés au réseau routier.

C’est l’absence de routes qui a ruiné Madagascar depuis des décennies. Autrefois le pays était exportateur de riz, il est devenu dépendant des importations parce que les agriculteurs se sont retrouvés dans l’impossibilité d’acheminer leurs récoltes vers les villes.

Les projets routiers ne manquent pas, mais beaucoup ne se réalisent pas à cause de la mauvaise gouvernance et la corruption. "


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